BIOGRAPHIE

 

Frédéric Viola est né à Tunis en 1955, de parents de souche Italienne et Grèque. Dés sa plus tendre enfance , le dessin est pour lui un moyen d'évasion.Sa famille , ses maitresses de l école primaire et ses professeurs au collège le traitaient de doux rêveur dans les nuages , toujours en train de dessiner au lieu d écouter.

Des études d architecture au lycée technique Denis Diderot à Marseille lui ont ouvert les portes de l Histoire de l Art , du Graphisme et des techniques de constructions. Elles ne le prédisposaient pas vers la voie de la couleur. Seul le trait noir ou grisé apposé sur un calque lui a donné les mesures de l espace graphique.

En cours d Histoire de l Art , il decouvrait un certain gout pour les formes libres agrémentées de semblant de colorations sans pour autant qu elles soient décisives sur le résultat final. Son professeur était toujours étonné de ses travaux qui se démarquaient de ceux de ses camarades de classe.

En 1975 ,le hasard familial a mis sur sa route une boite de chaussure remplie de tubes de peinture et un couteau. Une nuit entiere à malaxer , écraser , apposer , chercher, comprendre comment une matière pouvait prendre vie juste avec un mouvement de poignet . De ce jour une seule obsession l' a habité : peindre .

De 1979 à 1982 , autodidacte il décide de  tenter sa chance à Paris et découvre les techniques de la peinture Place du Tertre , puis en allant au Louvre, dans les Galeries de peinture, à Beaubour ,il voit les peintures de Picasso , Nicolas de Stael , Monet , Sysley, Pissaro, Degas , Toulouse Lautrec, Kandinsky, Magritte, Dali, Miro, Chirico et bien d autres . Celui qui l'a le plus marqué est sans contexte Nicolas de Stael.

Il a eu aussi la chance de présenter son travail à Madame Katia Granoff dans sa galerie à Paris qui fut assez émue par ses travaux mais il était encore loin d'une forme de maitrise . Elle lui dit " jeune homme , la peinture est un long travail qui ne doit jamais quitter votre esprit ou que vous soyez quoique vous fassiez, pensez  peinture" Cette phrase a été son fil d'Ariane.  Suivant ce conseil , il n'a fait que peu d'expositions, 5 au total qui ont remporté un vif succés mais lui ont appris à rester humble meme en voyant ses toiles partir. Une ou plusieurs ventes n'étaient pour lui à cette époque que la ponctuation dans la vie d'un peintre et non pas l'objectif principal.

De retour à Marseille , il rencontrait un sculpteur : Yves Ange BORDA , rebelle contre les institutions . Au vue de ses premiers travaux il lui proposa d'exposer avec lui. Ce fut sa premiere présentation ou il a dut montrer et s'affronter au regard des autres. Ce jour là , il compris que l apprentissage du travail de peintre allait durer des années , voir ne finirait jamais . Il eut l'occassion d'échanger avec les peintres locaux tels que  Peypin, Baboulène, Toubon, Jequel, Catoni , présents au PENAO, le fief des artistes sur le cours d' Estienne D'Orves.

Ses travaux, sa peinture ...refflettent une recherche minutieuse sur les sentiments que l on a  ressenti à l'instant meme de l'acte de créer, le tube de l'air et du sentiment n'existent pas ,c est une douce alchimie qui s'opére entre : êtres et couleurs , demarche instintive dénuée de tout intérèts de prétentions . Il ne peint pas pour le souci du prix de vente ou de la répétition. Chaque oeuvre est unique , instantannée ,une capture du temps en un instant donné dans un geste entier, léger ou grave sans être important . Le poids , la masse , la mesure , l'intensité , la force , la vitesse , tels sont ses outils pour activer la sensibilité de la couleur et le ressenti du public. Le plus important est selon lui : qu'à la fin d'une toile , il en ait la surprise , avec une petite phrase qui dit " Comment a -t -il fait ? l expliquer est inutile . C'est un instant dévoilé , une partie de son interieur parmi tant d'autres, mais toujours dans la même voie celle de la simplicité , de la sincérité.

La route fut longue de transpiration et de remises en questions jusqu'au jour oû il pût affronter le public en étant totalement honnête avec ses forces et ses faiblesses ...Ne dit on pas que la beauté n'a de valeur que si elle est partagée ?  Même dans la douleur , se mettre à nu est difficile . Il est convaincu que si une seule de ses oeuvres touche le public, c est qu'elle a le mérite d'exister . L'instant du départ d'une oeuvre est fragile !!! Seule la vie de la toile une fois achevée et tant pis pour le peintre si elle s'en va. Une toile est unique , elle s'en ira dans une autre maison avec d' autres parents, loin de son berceau natal. Chacun peut y trouver son libre chemin, son émotion personnelle , ses revendications, sa joies , son amour ou sa peine, ses ratées , ses impossibilités, sa vibration , son envie, son besoin avec au départ , une curiosité...

L'année 2011 verra l'aboutissement de tous ses éfforts pour épurer et transformer la couleur en sentiments , technique que son Maitre Nicolas de Stael avait totalement maitrisé.

L'aboutissement à cette reconnaissance est là .

Il paraîtra au Larousse des Peintres édition 2012 . Il est entré chez  Drouot Cotation avec l' approbation de  Christian Sorriano , Président de Drouot Cotation , des Artistes Modernes et Contemporains.